Un témoignage de Diane Florent
Dans les années 70, on était une belle gang… On bourlinguait partout, on se faisait de la psycho de groupe, nous étions très « flower power » et nous ne pensions pas à l’avenir. Nous avions la vie devant nous et on la prenait à bras le corps. Puis voilà que, petit à petit, le groupe est devenu plus sérieux. C’est-à-dire que les fiançailles, les mariages, les showers, les bébés ont pris toute la place. S’ensuivit la saga des cadeaux : un pour chaque occasion, et j’étais en demande partout. Vous dire : une trentaine d’amis, ça en fait des présents!
Alors que je me creusais les méninges à chaque nouvelle fête pour trouver « ze » cadeau, moi je n’avais toujours pas trouvé chaussure à mon pied et pas de bébé en vue non plus.
Un jour que nous étions toutes réunies, ma gang de chums pi moi, une des filles a lancé : « C’est vrai, toi, t’en as finalement pas eu souvent des cadeaux. Faudrait bien penser à t’organiser un petit quelque chose. » De là a germé l’idée du « shower de rien ». J’ai alors été invitée un dimanche dans un magnifique resto ancestral au bord de l’eau. J’ai reçu un immense bouquet de roses, un amoncellement de cadeaux et des cartes, plusieurs cartes sur lesquelles étaient écrites Félicitations pour ton shower (et, raturés à la main, les bébé, mariage, etc.) « de rien ».
[…] semblant de m’inviter au resto et qu’il me prépare un shower de marâtre en secret? Si Diane Florent peut écrire qu’on peut tenir un shower de rien, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas avoir un shower de […]