Chaque printemps, ma sœur Marie-Claude prend une photo de ses enfants, Coralie et Nicolas, devant le lilas fleuri. Je suis toujours épatée par l’éveil de la nature. Avec mes enfants, j’aime surveiller l’éclosion des bourgeons, surtout l’hémérocalle offerte par mon père pour la naissance de Vincent. Les plantes, ça crée un lien entre les générations: Danielle arrose patiemment une plante faite des boutures de celles de sa grand-mère, Michel plante des hydrangées en souvenir de son aïeule et Pierre capte avec sa caméra numérique l’évolution quotidienne d’un arbre pour ses petits-enfants.
S’occuper d’une plante, ça rend philosophe. Ça fait réaliser qu’il faut parfois laisser le temps au temps pour que les choses éclosent. Et que sur une branche anémique, la vie reprend. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, dit-on! N’est-ce pas l’idée derrière le rosier Le Chaînon, dont l’achat soutient les femmes en difficulté hébergées au Chaînon? Voilà un cadeau qu’appréciera maman, surtout si vous allez vous-même le planter chez elle!